Bienvenue dans le dossier spécial “Hypersensibilité”
Cet article s’inscrit dans une suite logique en 4 parties
autour de l’hypersensibilité émotionnelle.
(Pour lire les articles suivants, cliquez directement sur les titres.)
1. Mon hypersensibilité, mes émotions, mes emmerdes …
2. L’Hypersensibilité en 5 grandes caractéristiques
3. Hypersensibles, comment gérer ?
4. Hypersensibilité, et si c’était un cadeau ?
Bonus : La gestion émotionnelle de crise en 3 étapes !
“L’hypersensibilité n’est ni une maladie, ni une pathologie, ni une anomalie
et encore moins une fatalité”
Nous avons vu dans la deuxième partie de ce dossier sur l’hypersensibilité quelles étaient les 5 grandes caractéristiques d’une personne dite “hautement sensible”.
Cette liste est non exhaustive et, de même, il n’est pas nécessaire de se reconnaître dans tous les traits de caractère pour être hypersensible. Si vous en cumulez déjà 3, vous pouvez estimer que vous êtes potentiellement concernés.
Je répète et insiste volontairement sur le fait que vous n’êtes pas malade, parce que votre entourage, la société et parfois vous-même ont participé à installer durablement cette croyance limitante en vous, mais qu’il n’y a rien de plus faux.
Vous êtes têtu ? Ça fait de vous quelqu’un de malade ?
Vous êtes déterminé ? Ça fait de vous quelqu’un de malade ?
Vous n’êtes pas du matin ? Ça fait de vous quelqu’un de malade ?
Vous êtes émotif ou sensible ça ne fait pas, non plus, de vous quelqu’un de malade !
Alors je vais être un peu brutale d’entrée de jeu … mais :
Vous êtes né hypersensible, vous vivrez hypersensible toute votre vie
et vous mourrez hypersensible.
Ce n’est pas une maladie, donc ça ne se soigne pas !
#CQFD
En revanche, il existe des tas de méthodes, plus ou moins adaptées selon vos profils, pour vous aider à gérer les troubles connexes.
Il est possible d’être accompagné dans la gestion émotionnelle, dans la gestion du stress, de la peur, des phobies, des troubles alimentaires etc …
Ces méthodes permettent de vivre son hypersensibilité plus sereinement.
Finalement, ce n’est pas l’hyper-émotivité qui est dure à vivre, c’est le regard des autres et le jugement de la société.
Vous êtes en conflit avec une société matérialiste alors que vous êtes profondément humaniste.
Comment ne pas se sentir inadapté et en profond décalage avec son environnement dans ce cas là ?
Si nous avions grandit dans une société qui valorise la sensibilité, nous n’en serions pas là aujourd’hui 😉 c’est une évidence !
Alors comment atténuer ce sentiment d’urgence permanente ?
Comment gérer les tsunamis émotionnels, et mieux encore, les anticiper pour faire baisser leur intensité et leur amplitude ?
Je vais essayer de partager avec vous ce qui m’a profondément aidée à sortir de la spirale et à respirer calmement à nouveau ! En espérant que cela puisse vous aider tout autant !
Je ne suis pas une victime
Je commence par le sujet de la victimisation parce qu’il me semble qu’il est à la base de tout. Ce n’est pas le plus agréable à lire 🙂 j’en conviens, mais nous allons nous faire une promesse entre nous, si vous voulez bien ?
Pas de langue de bois, pas de cachette sous le tapis, pas d’esquive de ce qui pique le plus … de l’honnêteté, de l’humilité et de la bienveillance !
Vous êtes Ok avec ça ?
J’ai très longtemps été “une pauvre petite victime” … je me cachais, je rasais les murs, je pleurais à chaque fois que l’on me faisait une remarque et je tournais en boucle sur :
“Ce monde est beaucoup trop violent et injuste!”
J’assume complètement aujourd’hui 😉 j’étais un véritable Calimero ! Je me plaignais en permanence pour un oui ou pour un non. Tout était une agression.
Mais le statut de victime ajoute une couche supplémentaire à l’agacement de notre entourage et à leur incompréhension. Ça n’aide pas la communication bienveillante à s’installer.
Nos proches peuvent avoir une réaction que nous vivrons comme extrêmement violente, mais, pour eux, l’origine de cette réaction est en fait un profond sentiment d’impuissance.
Ils aimeraient pouvoir nous aider, mais ne savent pas comment faire !
Et si nous les aidions à nous comprendre ?
J’ai appris 3 leçons à cette époque
C’est une dépense énergétique stérile
Qu’est ce que l’on peut dépenser comme énergie à tourner en rond sur son sort, c’est incroyable. Je fais partie de ces personnes qui vivent très mal l’hyper-stimulation et fatiguent vraiment vite.
Ma jauge d’énergie est donc particulièrement limitée.
J’ai choisi de l’économiser au maximum pour des choses et pensées constructives !
C’est un peu se faire violence au début, mais dès que je commençais à me plaindre je fermais tout simplement ma bouche.
Et l’énergie que j’économisais me servait à faire autre chose !
Prendre ses responsabilités
Dans notre sensibilité, nous ne sommes pas maîtres de ce que nous ressentons, mais nous sommes maîtres de ce que nous en pensons. De ce que nous en faisons.
Prendre cette responsabilité c’est courageux, cela signifie arrêter d’accuser les autres de tous nos malheurs. Et se mettre en mode “solutions”.
Je ne dis pas que c’est simple, parce que nous avons tout un modèle à déconstruire avant de reconstruire !
La première chose est de réussir à changer notre approche verbale :
Je me sens agressée VS Tu m’agresses.
Prendre la responsabilité de ce que nous ressentons est vraiment important. Je sais que c’est difficile au début et que cela demande de muscler un peu cette habitude, mais croyez-moi c’est libérateur pour tout le monde. Vous y compris.
J’ai le choix
Vous avez peut-être manqué d’un environnement sécurisant. De relations bienveillantes.
Vos parents ont fait comme ils pouvaient dans la limite de leur stock disponible et avec leurs propres contraintes, émotionnelles et relationnelles, personnelles.
Vous pouvez choisir de leur en vouloir, de les accuser, de refaire le monde s’ils avaient été différents …
Ou choisir que c’est le point de départ, niveau Zéro. Et tout reconstruire depuis ça.
La situation est celle ci. Vous ne pouvez rien changer à ce qui a été fait, dit ou vécu.
Mais vous pouvez changer ce que vous allez être, faire, dire, vivre et avoir à partir de maintenant.
Alors vous gardez votre énergie pour faire quoi ? Dans quoi choisissez vous de l’investir ?
Entre nous
J’ai bien conscience que ce premier point n’est pas une “astuce pratico-facile” à mettre en place dès demain et qu’elle est émotionnellement exigeante parce qu’elle demande de lâcher certains de schémas et comportements refuges.
Que nous sommes nombreux à avoir des histoires et des vécus personnels lourds et que s’en défaire peut-être vécu comme un deuil.
Mais posez-vous la question de ce que cela apporte à votre vie de garder ce bagage en mode actif ?
Quoi qu’il arrive, vous allez le garder ce bagage … il est là.
En revanche, vous pouvez le passer en mode inactif.
Si j’ai pu. Vous pourrez. Je vous le promets ! Je partais de vraiment loin …
Je pourrais consacrer un article entier à ce sujet, c’est trop court sur un paragraphe, mais réfléchissez-y vraiment, c’est les fondations du travail que vous allez accomplir ensuite avec les autres astuces.
Je choisis mon entourage
Lorsque l’on a évolué dans un environnement familial, amical, scolaire ou professionnel contraignant pour notre sensibilité, se détacher de ces schémas devient un vrai challenge.
Notre environnement peut nous avoir conditionné à “éteindre” notre sensibilité pour ne pas trop encombrer les autres.
J’ai essayé de ne pas encombrer mes proches.
Mais en fait j’avais tout faux … Parce que du coup j’étais beaucoup plus fragile, beaucoup plus touchable, susceptible … “Pleureuse” …
En fait je tirais tellement sur la corde qu’un rien me faisait imploser.
Ou exploser selon le contexte.
Et donc je ne montrais à mon entourage que le mauvais côté de l’hypersensibilité.
Et puis surtout je n’avais aucune conscience ce qu’il se passait réellement à l’intérieur de moi.
Aujourd’hui il me parait plus évident que jamais que mon environnement direct doit être bienveillant.
Je ne négocie plus sur ce point, même avec mon conjoint, mes parents ou ma sœur…
Il est essentiel pour votre “réactivité” de limiter un maximum les sources d’activation de votre émotivité.
Si vous avez autour de vous des gens toxiques, agressifs, qui baladent avec eux une énergie sombre et négative, je vous invite à couper les ponts rapidement.
Vous avez le DROIT de CHOISIR qui obtient un droit de séjour dans votre espace vital … ou pas ! Prenez ce droit ! Autorisez-vous à choisir.
Et parfois, dans certains contextes familiaux, vous ne pouvez pas couper les ponts, mais vous pouvez TOUJOURS poser vos limites.
Je pose mes limites
Rappelons que dans votre hypersensibilité émotionnelle vous avez également bien souvent une hypersensibilité globale, sensorielle. Vous avez un seuil de tolérance à la souffrance physique, psychologique et sensorielle beaucoup plus bas que la moyenne.
Une personne équipée d’un filtre classique, dispose d’un entonnoir pour recevoir les informations et stimulus extérieurs.
Les informations arrivent dans l’entonnoir et leur intensité et amplitude baissent à mesure qu’ils se rapprochent.
Dans le cadre de l’hypersensibilité, l’entonnoir ne rétrécie jamais. L’information arrive brute, de plein fouet, dans son intégralité. Zéro filtre, 100% d’intensité.
Vous n’êtes pas un vase que l’on rempli sans fin !
C’est donc une mission importante que d’apprendre à réduire l’entonnoir et l’exposition non pas à l’arrivée, mais à l’origine !
Profitez des périodes de calme émotionnel pour expliquer à votre entourage vos besoins.
Soulagez leur impuissance en leur expliquant quoi faire quand une crise arrive.
Exemple :
“Quand je reçois trop d’informations, je fatigue et je m’agace plus vite que la moyenne. Dans ces moments là j’ai besoin que vous me laissiez 15/20 minutes dans ma bulle en silence pour reprendre en mains ma gestion émotionnelle dans le calme! Vous croyez pouvoir faire ça pour m’aider ?”
“Quand je sens une vague émotionnelle monter, j’ai besoin de pleurer pour l’évacuer. Ça me permet de décharger le trop plein et de retrouver mon calme intérieur. Dans ces moments-là tu peux me prendre dans tes bras et me faire un câlin sans me parler. Je n’ai pas besoin de parler. Juste de me sentir en sécurité. Tu crois que tu pourrais faire ça pour m’aider ?”
“J’ai bien compris que vous auriez besoin de moi pour gérer vos enfants ce week-end, mais j’ai eu une semaine épuisante et je n’ai pas la ressource physique pour le faire. Je vous aurais aidé avec plaisir mais sur ce coup-là ce n’est pas jouable pour moi. Je suis sûre que vous trouverez une autre solution”
J’ai mis en place une stratégie très efficace avec mes proches !
Je sors le gyrophare.
Lors d’une période de calme et de discussion sur notre communication, j’ai exposé un de mes besoins essentiels : vivre dans un espace sécuritaire.
J’ai besoin de me sentir en sécurité lorsque je vis un tsunami émotionnel. Nous avons convenu que lors de discussions ou situations houleuses qui activent une réponse émotionnelle forte nous pourrions chacun sortir le Gyrophare, ça vaut à l’écrit et à l’oral.
Vous pouvez choisir un drapeau blanc … un code couleur ou tout ce que vous voulez …
Quoiqu’il arrive lorsque le code est activé, tout s’arrête, la discussion, les reproches et tout ce qui active une réaction pour laisser place à accueillir l’émotion compliquée dans un espace neutre et sans jugement.
Généralement, cet espace est un câlin en silence. Et la discussion est reportée ultérieurement, pour l’éloigner de la réponse émotionnelle.
Ça marche vraiment BIEN !
Je suis partie du constat simple que si je ne dis rien, je leur donne l’autorisation de faire comme ils ont toujours fait.
Si je ne dis rien, je ME donne l’autorisation de rester dans mon rôle de victime fragile et incomprise.
Je choisis de prendre soin de moi
Maintenant que vous avez choisi de ne plus porter votre masque de victime. Que vous avez choisi votre entourage pour sa bienveillance et que vous avez posé vos limites là où elles étaient nécessaires, vous allez pouvoir vous autoriser des moments A VOUS.
Rien qu’à vous.
Vous pouvez visualiser votre réserve énergétique quotidienne comme une jauge !
(vous pouvez même la dessiner si ça vous aide)
Elle se vide plus vite que la moyenne, vous allez devoir donc la remplir régulièrement.
Posez vous 10 minutes pour essayer de voir quelles sont les moments “refuge”, ou les activités “plaisir” qui rechargent vos batteries !
Faites en la liste.
Il est très important de prévoir à votre journée plusieurs moments à vous pour recharger.
10 minutes de lecture au soleil
10 minutes de jardinage pour prendre soin de vos fleurs ou de votre potager
10 minutes de marche au grand air
10 minutes les yeux fermés dans le noir et le silence total
10 minutes de méditation
10 minutes de coloriage
10 minutes de sport
10 minutes de peinture
10 minutes de danse
10 minutes de nage
10 minutes de soin pour le corps
10 minutes pour vous faire beau ou belle
10 minutes devant un miroir à vous dire des mots doux
10 minutes dans les bras de la personne que vous aimez
10 minutes pour observer votre émotion monter, la nommer, la laisser s’exprimer et la regarder partir.
10 minutes avec votre animal de compagnie
10 minutes pieds nus dans la terre ou l’herbe (vous connaissez le Grounding ? c’est une technique qui consiste à recharger le corps en ions négatifs en se connectant directement à la terre, comme n’importe quel appareil électrique 😉 )
…
…
C’est très personnel comme choix d’activité, mais faites en plusieurs par jour, dès que vous en ressentez le besoin !
Et chouchoutez votre sommeil au maximum. Oui ça fait mamie de se coucher à 21h avec un livre mais tant pis 🙂 demain vous aurez la pêche et c’est bien ça l’important !
Je désencombre
Ma grande spécialité !
Je vous en parlerai souvent, j’utilise le désencombrement pour soulager mon hyper-stimulation et donc ma réactivité.
Mais je l’utilise aussi beaucoup sur le sujet plus global de la charge mentale ! Qui ne touche pas que les personnes hypersensibles.
Le principe de ce désencombrement un peu spécial est de repérer tout ce qui vous expose à de l’hyper-stimulation. Tout ce qui active des réponses épidermiques chez vous.
Et de les éloigner.
C’est un outil ultra-efficace et hyper-simple à mettre en place.
C’est comme ça que j’ai :
– Décidé de ne plus avoir de téléviseur.
L’exposition au bruit ambiant, aux publicités, aux informations catastrophes, aux politiques déprimantes, aux drames, à la crétinerie de certaines émissions … tout ça était vraiment difficile pour moi, émotionnellement et physiquement.
J’aurai très bien pu la garder et choisir de quand l’allumer et quoi regarder, mais la tentation du zapping est très forte. L’utilisation des autres membres de la famille avait aussi un impact sur moi. J’ai tranché dans le vif.
– Arrêté de mettre les pieds dans les lieux bondés, bruyants ou aux éclairages forts.
Je ne vais plus dans les centres commerciaux (sauf exception préparée psychologiquement), ni même dans les grandes surfaces. Je ne vais plus aux manifestations, ni au parc pour enfants (on sort en forêt ou dans la nature), je ne vais plus sur les plages du sud de la France, et rarement sur les sites touristiques en pleine période ! Je vis tout en parallèle.
– Coupé les ponts avec des amis à sens unique.
Des gens négatifs, parfois toxiques … ou simplement des gens qui se plaignent en permanence ou ont toujours un truc chiant qui leur arrive.
Ils déversent leur noirceur dans mon vase, et en bonne empathe que je suis, je vivais tout avec eux.
J’ai réussi à couper les ponts parce que ce sont des gens qui déversent mais n’écoutent pas. Tout est à sens unique.
– Changé de travail.
Mon ancien Job nécessitait 3 heures de transport en commun par jour. Le summum de l’hyper-stimulation sensorielle !! Sans compter cette sourde angoisse incontrôlable de l’attentat… Arrivée à Paris, les bruits, les gens, les odeurs … tout était une agression.
Arrivée au bureau, nous étions en open-space, au téléphone 80% de la journée !
J’étais manager d’une équipe de 15 personnes … 15 personnes qui quotidiennement vidaient leur sac dans mon vase !
Je ne vous fais pas le dessin ?! C’est comme ça que j’ai sombré dans mon deuxième burn-out qui m’a donc amenée à tout plaquer.
Ce sont des exemples, mais vous pouvez trouver ce qui vous active, vous.
Et chercher les solutions possibles pour bannir cette source d’activation de votre quotidien !
Je sais gérer mes émotions en autonomie
Dans mes recherche de solutions à la gestion émotionnelle pure j’ai fait une découverte incroyable !
Il existe une technique utilisée par de nombreux thérapeutes pour gérer le stress, les poussées émotionnelles, les chocs post-traumatiques …etc … et applicable soi-même à la maison !
Cette technique c’est l’EFT pour Emotional Freedom Techniques (techniques de libérations émotionnelles).
Je ne vais pas vous apprendre à pratiquer l’EFT ici, l’article est déjà assez long en lui même 😉
mais je vous invite à regarder des vidéos sur le sujet, les sites internet sont très bien faits et le livre de son créateur David Craig est une bible qui vous suffira pour l’appliquer en toute autonomie.
Le principe est simple, il s’agit d’activer la douleur en la verbalisant et de tapoter des points d’acupuncture (des méridiens) pour envoyer une informations contraire à votre système neurologique.
En réalité, c’est un peu plus complexe que ça, mais ce que vous avez à faire VOUS, est aussi simple que ce que j’ai écrit ! Le reste c’est votre corps qui gère !
Vous n’avez pas besoin d’y croire pour que ça fonctionne. C’est physiologique, il suffit d’appliquer !
J’ai libéré de très lourdes charges émotionnelles grâce à cette technique liées à mon abandon, à des deuils, des ruptures et des fausses couches …
Ne réfléchissez pas trop … foncez !
Je remets du sens dans tout ce que je fais
Nous arrivons à une étape où vous devriez déjà être plus serein au quotidien. Les crises s’espacent et l’amplitude émotionnelle est plus gérable …
Je n’ai pas trop insisté sur le “besoin de sens” dans l’article dédié aux 5 caractéristiques des hypersensibles, parce que je savais que je vous en parlerai ici, en solution.
Nous vivons dans une société digitalisée, coupée de l’humain, des relations sociales, de l’authentique et du contact … Hors, ces compétences sont justement le GPS des hypersensibles pour évoluer dans leur environnement, leur boussole.
Ce n’est donc pas étonnant de voir ce monde comme violent et hostile et d’avoir des difficultés relationnelles au quotidien ! Ce ne sont pas nos repères.
Mais nous pouvons créer NOS repères !
Il est temps maintenant de réfléchir au sens que vous voulez donner à votre vie et à votre super-pouvoir ! Pour créer vos repères. Votre référentiel.
Si l’univers vous a donné cette faculté, c’est qu’il savait que vous en auriez l’utilité !
Je crois (mais ça m’engage que moi) que l’univers nous mets face à des challenges que s’il est convaincu que nous sommes équipés pour les relever !
Sinon il ne nous les donne pas.
Vous êtes donc équipés d’un super-pouvoir. Vous avez des rêves. Des compétences. Des valeurs. Des Idéaux.
Qu’allez-vous en faire ?
Et au-delà de mon activité principale et/ou professionnelle, j’ai aussi décidé de ne faire QUE des choses qui avaient du sens pour moi !
Lorsque l’on me propose une activité, un partenariat, un échange ou d’entamer une relation, je m’interroge intérieurement sur le sens que ça a pour moi.
Je ne décide que comme ça.
Ce qui ne veut pas dire, faire que ce qui me fait plaisir à moi ! Il peut m’arriver de faire quelque chose qui fait plaisir à quelqu’un d’autre … et moi pas plus que ça.
Mais si je le fais c’est uniquement parce que faire plaisir à cette personne, à cet instant précis, a vraiment beaucoup de sens pour moi !
Vous accompagner sur le chemin de la sérénité est profondément chargé de sens.
Je me lève le matin avec pour seule idée en tête, aider, soulager, libérer … au moins 1 personne grâce à Graine Peace !
Nous avons cette chance d’avoir un magnifique arc-en-ciel émotionnel
à l’intérieur de nous, prenons en soin.
Respectons ses cycles, ses saisons, ses nuances, ses couleurs …
Et apprenons à en faire une force.
C’est possible !
Dossier spécial “Hypersensibilité”
Cet article s’inscrit dans une suite logique en 4 parties
autour de l’hypersensibilité émotionnelle.
(Pour lire les articles suivants, cliquez directement sur les titres.)
1. Mon hypersensibilité, mes émotions, mes emmerdes …
2. L’Hypersensibilité en 5 grandes caractéristiques
3. Hypersensibles, comment gérer ?
4. Hypersensibilité, et si c’était un cadeau ?
Bonus : La gestion émotionnelle de crise en 3 étapes !
2 Commentaires
Oh, je pleurerais bien mais… 😉 + L’hypersensibilité est un atout formidable dans la vraie vie et il n’est pas question de s’en débarrasser ! Elle rend certains contours du quotidien trop nets mais faut-il pour autant tout accepter de la myopie des autres ? :-)) Merci pour cette décortication éclairante ! mp
Merci Mike pour votre commentaire !
Je valide complètement votre point de vue, cette myopie que vous décrivez, je l’appelle l’anesthésie générale mais il me semble que nous parlons bien de la même chose !
Et j’aime beaucoup cette analogie de la “vision” 😉
Belle journée à vous,
Au plaisir de vous lire,
Gaëlle